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L'oeuvre de Vivaldi est d'une extraordinaire profusion et de "sa furie de composition prodigieuse" résulta un recueil de 12 concertos, conservés à Paris depuis lors, et véritables bijoux de musique Vivaldienne ! Mais pour qui furent ils composés ? L'Ambassadeur de France à Venise, Jacques-Vincent Languet, qui fit de nombreuses commandes à Vivaldi dans les années 1720 ? Peut-être pour offrir un magnifique présent à un mélomane français de passage... Ou bien François-tienne, Duc de Lorraine et de Bar ? Fin mélomane et musicien, celui qui deviendra en 1745 l'Empereur François 1er d'Autriche, accorda très tôt sa protection à Vivaldi qui se présente en 1731 comme "maestro di cappella di S.A.R. il Serenissimo Sig. Duca di Lorena". Les Concertos de Paris auraient donc transité par la Cour de Luneville qui était si musicienne ? Le mystère est bien là, mais ces oeuvres influencèrent la vie musicale parisienne. Le violon rageur de Stefan Plewniak leur redonne toute leur superbe dans l'interprétation virtuose de l'Orchestre de l'Opera Royal de Versailles !

Ce projet d'enregistrement est né de la passion que les jeunes musiciennes Camille Thomas (violoncelle) et Béatrice Berrut (piano) portent depuis toujours à la musique russe. Quelle que soit l'époque de sa composition, elles trouvent dans cette musique la profondeur et la complexité de l'âme slave, poussant à son paroxysme l'expression des tourments humains.

Apparu au milieu des années 60 aux tats-Unis, le courant minimaliste a longtemps tutoyé l'avant-garde avant de gagner, au fil des ans, une audience beaucoup plus large et de s'imposer comme une étape majeure de la musique contemporaine. Terry Riley, La Monte Young, Steve Reich et Philip Glass, tous américains, sont considérés comme les pionniers de ce courant. Si les minimalistes ont trouvé un écho auprès d'audiences plus larges que celles de la seule musique classique, leur travail a souvent subi la critique de certains commentateurs qui ont jugé simpliste ou superficielle leur proposition musicale.

< Ce programme est né d'un émerveillement. merveillement pour un petit violoncelle dont la tessiture est élargie par la présence d'une cinquième corde dans l'aigu. Doté de beaux graves et d'aigus lumineux, son potentiel expressif ne cesse de m'éblouir. Qu'il se manifeste par la plus extravagante virtuosité ou la plus pure poésie, ce monde sonore si particulier laisse rarement indifférent. Je vous invite à le découvrir à travers les oeuvres de Weiss, Abel, Bach et Biber. Leur beauté, leur singularité ont nourri mon imagination jusqu'à vous livrer cette ballade. Ma joie sera grande si elle se fraie un chemin dans votre coeur, votre esprit, et trouve une résonance, selon votre sensibilité. >Hager HananaFranco-tunisienne, Hager Hanana commence le violoncelle à l'âge de 9 ans, avec Eva Descaves, au conservatoire de Brest, sa ville natale. Six ans plus tard, elle est admise au CNSM de Paris dans la classe de violoncelle de Philippe Muller, puis dans la classe de violoncelle baroque de Christophe Coin. Elle fréquente également, et assidûment, le cours de musique de chambre de Maurice Bourgue. Violoncelle baroque, basse de violon, violoncelle piccolo et violoncelle romantique lui permettent de jouer un répertoire allant du xviie au xxie siècle. Les musiciens et ensembles qui ont marqué son parcours sont Christophe Coin (Ensemble Mosaïques), Philippe Herreweghe (Collegium Vocale de Gand et l'Orchestre des Champs-lysées), Hervé Niquet (Le Concert Spirituel), Jean-Christophe Frisch (XVIII-21 Le Baroque Nomade), Patrick Bismuth (La Tempesta), Marcel Ponseele (Il Gardellino)