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A travers une série d'entretiens réalisés par Camille De Rijck, Philippe Herreweghe résume son parcours de musicien en livrant au lecteur ses réflexions musicales et personnelles. Une iconographie d'archives à découvrir pour le plaisir des yeux et une biographie réactualisée complètent le contenu de ce livre traduit en quatre langues (anglais, français, allemand et néerlandais). Constituée d'extraits choisis et mis en lumière par le chef lui-même, une compilation de cinq disques offre un contrepoint musical au texte. Cette sélection vous fera découvrir la recherche de toute une vie à travers les plus belles pages de compositeurs tels que Lassus, Schein, Bach, Beethoven, Mahler, Dvorak ou Stravinsky. Grâce à la complicité de longue date entre Philippe Herreweghe et ses ensembles phares - le Collegium Vocale Gent, l'Orchestre des Champs lysées et la Philharmonie Royale de Flandre -, cette anthologie musicale de ses interprétations les plus remarquables vous fera revivre intensément l'extraordinaire palette de couleur et de timbres qu'il parvient à leur insuffler à chaque fois, en vous plongeant au coeur-même de l'univers intérieur du chef gantois. Ce magnifique objet est édité à l'occasion des 70 ans de Philippe Herreweghe.

Apparu au milieu des années 60 aux tats-Unis, le courant minimaliste a longtemps tutoyé l'avant-garde avant de gagner, au fil des ans, une audience beaucoup plus large et de s'imposer comme une étape majeure de la musique contemporaine. Terry Riley, La Monte Young, Steve Reich et Philip Glass, tous américains, sont considérés comme les pionniers de ce courant. Si les minimalistes ont trouvé un écho auprès d'audiences plus larges que celles de la seule musique classique, leur travail a souvent subi la critique de certains commentateurs qui ont jugé simpliste ou superficielle leur proposition musicale.

Pour son premier disque à La Dolce Volta, Olivier Latry s'est lancé le défi d'enregistrer la musique de Jean-Sébastien Bach. Cet enregistrement réalisé sur les grandes orgues Cavaillé-Coll de Notre-Dame de Paris dont il est le titulaire depuis 33 ans, suscite un certain nombre d'interrogations passionnantes car selon Olivier Latry, "il faut se nourrir du passé pour se projeter dans l'avenir".

< Bruce Liu, né à Paris, s'est produit le dernier parmi les douze finalistes, sur le piano Fazioli, choisissant le Concerto n° 1. lève de Dang Thai Son, Liu est le seul à n'avoir commis aucune erreur textuelle. ? la perfection de sa prestation s'allient l'ingéniosité et la musicalité. Au début seulement, il semble légèrement réservé et discret, mais dans l'exposition du premier mouvement, son jeu gagne en vitalité comme en plasticité. D'une élégance rare, son exécution se caractérise par un doigté agile et une palette de nuances dynamiques qui forcent l'admiration. Travaillée jusqu'aux moindres détails, elle nous fait savourer son toucher perlé, son sens de la couleur et du phrasé, l'éloquence, l'énergie, l'élan, la cohérence narrative, des proportions idéales entre l'élément lyrique et la virtuosité. Le finale déborde de fougue, de gaîté, d'humour et de fantaisie, quoiqu'on aimerait percevoir, par instants, plus de legato. > - Res-Musica