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« Cette Normandie qu'il avait appris à connaître sur le bois des maquettes se rapprochait de minute en minute. Déjà, à l'entrée du hangar, des officiers ordonnaient à leurs hommes de sortir pour rejoindre les camions. D'ici quelques minutes, ce serait au tour de Lewis et des siens. Puis il faudrait monter dans les avions, avant d'en sauter. Et, alors, ce serait la guerre. » 5 juin 1944. Cantonné dans le sud de l'Angleterre, Lewis se prépare non sans angoisse à sauter sur la Normandie et son étouffant bocage. De l'autre côté de la Manche, Eugène et Otto ignorent presque tout de ces préparatifs mais brûlent d'envie de se battre. La nuit historique qui se profile va leur en donner l'occasion.

Réalisatrice pour la télévision, Constance Trianon est l'incarnation de la réussite, en apparence tout du moins. Car si elle est très appréciée dans son métier, sa vie privée est un chaos, entre un mari alcoolique et un père tyrannique. Lasse, elle quitte Rouen, entame une procédure de divorce et s'installe provisoirement chez sa meilleure amie à Paris. Elle se lance à corps perdu dans le travail et accepte de guider une jeune scénariste dont le projet a été retenu par France Télévisions. Sa carrière prend un élan inattendu lorsque le célèbre production Stellio Mirano la choisit pour coréaliser sa prochaine série. Veuf, Mirano n'a jamais refait sa vie et élève seul sa petite fille Alessia. Constance et Stellio se retrouvent par hasard à Yport, sur la côte d'Albâtre, où doit être tournée la série. Ils profitent de ce séjour pour faire ensemble quelques repérages. La réalisatrice est troublée par cet homme charismatique, lui-même tombe sous le charme de la jeune femme. Mais l'un et l'autre sont hantés par les douleurs du passé. Perdus dans leurs incertitudes et leurs questionnements, chacun préfère enfouir ses sentiments. À la faveur du tournage qui bientôt va les réunir, sauront-ils trouver le chemin de l'amour ?

Les plus belles histoires d'amour ne meurent jamais. Elles continuent de vivre dans nos souvenirs et les coïncidences cruelles que notre esprit invente. Mais quand, pour Nathy, ces coïncidences deviennent trop nombreuses, doit-elle croire qu'il n'y a pas de hasard, seulement des rendez-vous ? Qui s'évertue à lui faire revivre cette parenthèse passionnelle qui a failli balayer sa vie ? Quand passé et présent se répètent au point de défier toute explication rationnelle, Nathy doit-elle admettre qu'on peut remonter le temps ? En quatre escales, Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, dans un jeu de miroirs entre 1999 et 2019, J'ai dû rêver trop fort déploie une partition virtuose, mêlant passion et suspense, au plus près des cœurs qui battent trop fort. Inédit ! L'artiste Gauvain Sers compose et interprète la bande originale du roman. La chanson, dont les paroles sont signées Michel Bussi, est au cœur de l'intrigue de J'ai dû rêver trop fort. Elle s'intitule Que restera-t-il de nous ? et sera disponible en ligne dès le 1er mars puis sur l'album de Gauvain Sers à partir du 29 mars.

À Tourville, ce joli bourg dominant l'estuaire de la Sienne, un homme se morfondait. Il venait de perdre son enfant. L'injustice suprême, incompréhensible et insurmontable. Rien, rien ne pouvait le consoler jusqu'au jour où il croisa le chemin d'Abel. Puis celui de Mama Lyuba, sa mère, et l'ensemble du clan. Dès lors l'inconcevable se fit possible, puis probable et il réalisa ce grand et long voyage. De la cathédrale de Coutances au royaume des morts, le chemin est difficile, tortueux et secret, pourtant...

La quatrième page de couverture indique: On l'appelait "l'Americain". Après le Débarquement, il avait rencontré ma mère lors d'un bal donné à Rouen, en l'honneur des libérateurs. Et il s'était fixé en Normandie. Il me battait beaucoup. Il me battait, surtout, beaucoup maman. C'est pourquoi j'ai passé mon enfance à vouloir le tuer. Ma haine contre lui ravagea tout en moi, ma lucidité et mon humanité. Jusqu'à sa mort. Mais jamais je n'oublierai le sourir souffrant qu'il traînait partout et qui, aujourd'hui, encore, me fends le coeur.

La quatrième page de couverture nous indique: "Alors qu'il se trouve en congés avec ses petites-filles, l'inspecteur Vébert est intrigué par un fait divers: le cadavre d'un pêcheur bien connu, surnommé le Chausyais, est retrouvé près du casino de Granville. Le supérieur de notre célèbre limier lui demande de prendre contract avec le commissaire de la station balnéaire. Cette affaire pourrait être liée à un trafic de stupéfiants. Bientôt, les indices se présente, et un premier suspect est identifié. Mais c'est compter sans ironie 221 ans plus tôt, au plus tôt, au moment de la Révolution ? Les chouans ont en effet convoyé un trésor, jamais retrouvé. Le lecteur découvrira les sites et le riche passé de Chausey, une des îles les plus visitées de la région, qui sert de cadre principal à ce suspense haletant.

On les appelait les «Amerloques», ces enfants nés de père américain et de mère française, on leur brodait une histoire sur mesure dimensionnée aux couleurs du drapeau étoilé. Beaucoup de femmes partirent vivre en Amérique, toutefois beaucoup d'entre elles, faute de revoir leur fiancé, élevèrent leur enfant seules, comme Blanche Merquetot, dans un petit village du Cotentin. Normand Merquetot, né en mars 1945, faisait partie de ces enfants-là, il se savait fils «de GI's». Mais lorsqu'il découvrit le secret, l'effroyable secret, sa vie avait déjà basculé depuis longtemps...

La quatrième page de couverture indique : En Normandie, les plages et leur alignement de blsockhaus à l'abandon sont le théâtre de nouvelles batailles. Entre les commémorations du Débarquement et la manne touristique, le commerce de la mémoire se porte bien. La guerre ? Marcel dit l'avoir faite. Il finit par le croire et par en vivre. Pour sortir d'une existance de petits riens, de l'ennui, il fabrique de faux souvenirs en sérir. Mi-trafiquant, mi-artiste brut, misanthrope autant que mélancolique, il croit avoir tout compris du cynisme de son époque. Si l'Histoire laisse peu à peu la place aux bibelots, pourquoi ne pas tâter à l'argent facile et au succès ? Pourquoi ne pas prendre les médias à leur propre jeu et rouler les décideurs régionaux dans la farine ? Pourquoi ne pas aller jusqu'au bout ?

La quatrième de couv. indique : Les gens d'ici colportent, au gré du vent, de l'eau, de la brume et de tous ces éléments qui façonnent le pays du marais, de bien belles histoires... Jean-Claude BOSCHER, de son "Oseraie" de raids, n'a pas eu besoin d'aller très loin pour en saisir l'une des plus attachantes, dont le titre "L'incroyable destin des Letenneur" , est on ne peut plus évocateur. Cette première chronique familiale et paysanne dans le marais d'autrefois - d'avant la Révolution de 1789 jusqu'au Premier Empire - permet à l'auteur, au delà de l'histoire mouvementée de trois générations d'une même famille, de donner vie à tout son environnement. Avec comme fil conducteur la petite musique d'un louis d'or qui passe de main en main... Heureux présage ?

La quatrième page de couverture indique : Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l'échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l'agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n'iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu'un "intrus". En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l'aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C'est alors qu'arrive Lorna, demi-soeur d'Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l'amour de sa fille à l'honneur ?...

La quatrième page de couverture indique : Quatre amis, Louise, Jean, Marie et Antoine forment deux couples happés par la brutalité de la Seconde Guerre mondiale. Leur vie bascule à la disparition de l'un d'eux, et plus encore à la Libération... Un demi-siècle plus tard, Victor, biologiste marin de renom ressent vers la cinquantaine le besoin de partir à la quête de ses racines. Enfant abandonné, il a été placé en Suisse comme 100000 autres. Percera-t-il le terrible secret de ses origines ? L'histoire de cette famille normande tisse une fresque bouleversante entre combats, résistance, espoir et folie. Dans L'Oiseau bleu tombé du nid, Lily Hétet-Escalard rend un hommage vibrant aux hommes et aux femmes qui ont connu l'horreur de la guerre à travers les voix oubliées de l'Histoire. Un roman déchirant, inspiré d'une histoire incroyable mais vraie.

1939, un gamin de l'Assistance Publique se lie d'amitié avec deux paysans, le frère et la soeur, «Edmond, un sage aux yeux aussi limpides que les eaux turquoises de la Manche et Jeanne, un océan de tendresse.» Les années passent et le jeune garçon revient les voir régulièrement jusqu'à ce jour de juin 44. Les troupes alliées se battent pied à pied, quelque part entre Cherbourg et Saint-Lô pendant que nos paysans ne changent rien à leurs habitudes jusqu'à l'accomplissement du drame. Le jeune garçon ne «savait pas encore que la fin de l'enfance commençait le jour où l'on croisait la mort...» Et était là, au «seuil de sa vie d'adulte, à tourner le dos à un monde qui disparaissait.» Explosions et premiers émois amoureux l'emportent malgré tout vers une nouvelle vie. Un récit poignant, attachant, intimiste où la musique des mots nous conduit de l'enfance à l'âge adulte.

La quatrième de couv. indique : " Banalité du mal ", écrivait Hannah Arendt en rendant compte du procès qui se termina à Jérusalem par la condamnation à mort d'Adolf Eichmann, rouage essentiel de la tentative d'extermination des Juifs d'Europe. " Médiocrité du mal ", pourrait-on écrire après avoir lu l'ouvrage de Dominique Gros. Et c'est justement la médiocrité de sa triste héroïne qui plonge le elcteur dans une fascination horrifiée. Comment un personnage aussi misérable, pourvu de tant de défauts et de si peu de qualités, promis normalement à une existence sans éclat mais inoffensive, a-t-il pu joeur un tel rôle sur la scène cherbourgeoise pendant l'Occupation.