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La quatrième de couv. indique : Un mari qui la trompe, des enfants qui font les quatre cents coups, Juliette craque, se révolte, et refuse de n'être qu'une épouse obéissante, une mère parfaite et l'intendante d'une maison en folie. Sa collègue et amie Marie-Jeanne n'a guère une vie plus amusante mais sa capacité à tourner en dérision les situations dramatiques la rend plus forte. Elle soutient Juliette dans sa quête d'indépendance et la pousse à penser à elle. À la bibliothèque où toutes deux travaillent, Florentin, discret et renfermé, s'installe presque chaque jour. Juliette observe souvent cet homme qui, de son côté, s'éprend peu à peu de la bibliothécaire sans oser faire un pas. Et si le GPS de la carte du coeur faisait que leurs regards se croisent enfin ?

La quatrième page de couverture indique : Une jeune femme originaire de la région caennaise, Mathilde, est convoquée chez un notaire qui lui apprend qu'elle est héritière désignée d'une arrière-grande-tante dont elle ignorait l'existence. La vieille date fortunée en fait sa donataire à une condition : Mathilde doit retrouver une bague perdue, offerte par Guillaume le Conquérant à la Reine Mathilde. De Londres à Naples, puis à Falaise et en forêt de Grimboscq, la jeune fille va d'aventures en aventures. Pour l'aider dans cette quête, un codex mystérieux, contenant des énigmes qui doivent la mettre sur la piste, devient l'enjeu d'une lutte sans merci entre des personnes mal intentionnées bien décidées à détourner l'héritage à leur profit.

Jeune femme de parents séparés depuis de nombreuses années, Célia va entreprendre malgré elle, dans un contexte particulier, un voyage dans le temps, celui de sa lointaine enfance qu'elle croyait enfouie au fond d'elle. La loi du silence, les regrets et les secrets bien gardés, dans une petite ville Normande, vont venir bouleverser à tout jamais sa recherche de savoir et d'identité.

Nina vit heureuse au domaine des Tonneliers, entourée de ses parents, de ses trois soeurs et des animaux de la ferme, ses compagnons de jeu favoris. Mais la Première Guerre mondiale éclate. A 15 ans, contrainte de pallier l'absence de son père et le découragement de sa mère, elle endosse les responsabilités de la ferme. A peine a-t-elle le temps de penser à Olivier d'Evroult, jeune noble.

La quatrième de couv. indique : Pour parodier Brantôme, on aurait pu appeler ce livre La Vie des Animaux Illustres et le sympathique anecdotier de la Renaissance ne nous aurait sans doute pas cherché la petite bête ! D'autant qu'il n'existe pas d'hommes ou de femmes célèbres qui aient un jour vécu une étonnante histoire d'animal. De la puce coquine de Mademoiselle Desroches à l'éléphant alpiniste d'Hannibal, en passant par le chat du baron des Adrets, l'âne de Louis XI ou le chimpanzé de Charles Quint, on rencontre aussi une araignée mélomane, la girafe de Charles X. Un livre pour des lecteurs qui ne veulent pas être... les dindons de la farce ! Ennemis des bêtes, s'abstenir !

La quatrième page de couverture indique : Il a cinq ans... il y a cinquante ans, à la campagne. Il n'y a pas de quoi en faire une histoire ; il en a fait un roman. En Normandie, dans ces années-là, la campagne est aux mains de petits paysans qui vivent plus ou moins en autarcie. P'tit Pirot va de la grange au champ de betteraves en se prenant les pieds dans les cailloux, de la moisson à la corvée de mécanique en versant un petit coup de cidre aux botteleurs assoiffés. Il s'ennuie à la messe, mais le retour de l'école n'est pas triste. L'auteur, dans un style joyeux, poétique et humoristique nous fait littéralement revivre les bons et difficiles moments de ce temps-là.

La quatrième de couv. indique : Lorsqu'ils acceptent de suivre leur oncle Jean Quesnel, libraire installé depuis de nombreuses années, Antoine, Marie-Françoise et Louis Giard sont loin d'imaginer ce qui les attend de l'autre côté de ces collines qu'ils n'ont jamais franchies. Outre la vie citadine, les trois enfants vont découvrir le monde des livres, à une époque où soif de connaissance rime avec émancipation. Antoine apprendra le métier en commençant par le colportage. Il va sillonner le pays et lire les nombreux ouvrages qu'il est censé vendre, romans d'aventures, almanachs et autres titres de la Bibliothèque bleue. Quelques années plus tard, en épousant Bernardine, elle-même fille de libraire, il va perpétuer la tradition familiale, qui sera reprise par son propre fils. « Braves gens, fermez vos maisons à double tour ! Cachez vos filles, déguisez vos femmes en mégères, voilà les colporteurs qui passent ! » Elle se métamorphosait, prenant un rôle sans cesse croissant dans la marche des affaires. Elle n'était plus une femme de l'ombre. Désormais, elle dirigeait le clan des libraires en herbe, même si son fils n'était pas d'accord. Certains soirs, fatiguée par la charge de travail et les préoccupations familiales, elle pleurait discrètement dans sa chambre. D'une main, elle cherchait la présence d'Antoine sur l'oreiller. Il avait fui, le bougre...

1818 : Dans un petit village aux abords de Carentan, Petit-Pierre a fait des marais son terrain de jeux favori. Chaque soir après l'école et malgré les interdits de sa mère Justine, il disparaît pour battre la campagne et ne revient qu'à la tombée de la nuit... Mais ses escapades vont rapidement le plonger dans un mystère bien trop compliqué pour un jeune galoupiot ! Qui donc se cache dans le manoir de Monsieur le Comte ? Quel est le secret du terrifiant géant des marais ? Pourquoi Louise, la jolie dentellière, est-elle si triste ? Le fils de la guérisseuse ne sait plus comment résoudre toutes ces énigmes qui s'entremêlent. Au coeur des fêtes, des traditions et des travaux saisonniers, Justine et les siens nous entraînent, le temps d'un hiver, dans une aventure peuplée de surprises et d'émotions.

Il faut arriver aux premiers jours de juillet 1429, c'est-à dire à la date où la nouvelle des premiers succès de Jeanne d'Arc dut parvenir dans le Cotentin, pour constater à Cherbourg la première ou plutôt la seule tentative patriotique qui se produit dans cette ville pendant le cours de la domination anglaise. Il s'agit d'un complot qui n'a laissé de traces dans aucune des chroniques du XVe siècle connues jusquà ce jour, et dont l'existence ne nous a été révélée que par trois pièces de comptabilité conservées à la Bibliothèque nationale, dans le fonds dit des Quittances.

La 4e page de couverture indique : On la surnommait Poussin de Haie, du nom que l'on donnait autrefois aux enfants naturels dans le Sud de la Manche. Rejetée par le village parce qu'elle a été conçue hors mariage, elle épousera l'homme qu'on lui désigne. Nous sommes au début du XXe siècle et, à la campagne, une femme ne se révolte pas, acceptant la souffrance comme une fatalité. Elevée à la dure, s'épuisant aux travaux des champs, Poussin de Haie élèvera à son tour ses enfants, sans se poser de questions. Parmi eux, Irène ou "Traviole" qui, refusant de vivre comme sa mère, quittera le village pour faire des études et devenir institutrice. Sa propre fille, libérée de tous les tabous, est une jeune femme éprise de liberté et de littérature. La vie de sa grand-mère lui semble lointaine, jusqu'à ce jour où Poussin de Haie décide de parler. Trois vies, trois destins, trois générations qui racontent le long chemin parcouru par les femmes d'hier à aujourd'hui. Comme des chants singuliers qui se conjuguent pour écrire ce "roman-vrai" et poignant, le récit de Sophie Lucet dit, à sa manière, le bouleversement intime de la parole au fil du temps.

La 4e page de couverture indique : Bien que fortement attaché à la réalité, le Clos du Cotentin est une terre de mystère : les sorciers y sont encore présents, mais on ne parle d'eux qu'à voix basse et leurs exploits ne vous sont révélés que bien des années après leur mort. On préfèrera vous conter les aventures merveilleuses des saints qui ont évangélisé le pays, il y a si longtemps, comme Saint Germain à la rouelle qui tua d'un coup de crosse le serpent monstrueux du Trou Baligan. On vous transportera au Moyen Age avec la Dame des Marais, aux temps où la Chasse Hellequin peuplait le ciel, où le diable corrompait le Moine de Saire ou bien construisait une grange en une nuit d'orage. Aux temps modernes, ce sont les goubelins qui ont pris la relève en se transformant en bêtes pour effrayer le pauvre peuple et l'éloigner de côtes et de forêts où, coïncidence, les contrebandiers répugnent aux rencontres indiscrètes. Mais cela n'empâche pas les meuniers et les cache-pouque de faire tourner leurs moulins, et leurs langues, ni les conteurs de mensonges de raconter leurs propres exploits qui valent bien ceux des ancêtres ! Car, dans ce pays tout à tour sauvage et d'une acceillante douceur, dans ce pays où l'on n'est pas naturellement bavard, on sait jouer avec les mots, pour se moquer de la naïveté ou de l'autorité, du voisin ou du horzain.

La 4e de couverture indique : "Est-il nécessaire et bon de réveiller des bonheurs fanés ? Sachant que le besoin de rechercher des souvenirs enfouis, reste des signes, peut-être même des énigmes, qu'il faut encore découvrir ! Et c'est là, dans ces moments de crise, que l'on constate que personne ne peut vous aider, que l'on est seul. Je crois que nos tristesses sont des instants de troubles qui paralysent nos sentiments. Et dans ces instants, peut-être et sans doute est-il nécessaire d'être seul pour pouvoir comprendre la vie et épouser la patience et la paix."

C'était hier, c'était l'été. La ville, le port, la rade brillaient de tous leurs feux. On se pressait sur les promenades et les jetées. Ombrelles, bibis, canotiers, foulards à pois, cannes et gants mauves volaient, s'agitaient pour saluer le départ ou l'arrivée d'un paquebot. L'Amérique venait à Cherbourg et pas seulement l'Amérique, les cinq continents se croisaient à Cherbourg alias Darling-City, Cosmos-Harbour, Puerto de Los Puertos, Crachingtown. Que reste-t-il de tout cela ? Fasciné par le passé légendaire de la gare maritime de Cherbourg, Alexis Salatko rêve aux escales des grands paquebots illuminés dans la nuit. Il ressucite tout un monde mythique dans l'enceinte de la Cité de la Mer, cathédrale art-déco ouverte à tous les vents de l'aventure. Cinéaste «sans moteur», il rembobine le film en noir et blanc de l'épopée transatlantique et sa caméra-stylo plonge dans la cohue des voyageurs du temps jadis, qu'ils soient bienheureux croisiéristes, stars de passage ou pauvres émigrants en quête d'Eldorado. A la fumée des havanes, aux pollens d'œillets rouges se mêlent le parfum de lady Vanish et les effluves de gas-oil. Au fil de l'eau, au fil des mots, entre ombre et lumière, brumes et mirages, souvenirs vrais ou inventés, son voyage immobile nous entraîne de l'autre côté du miroir. Escales de rêve.

1936, le Front Populaire. Puis l'Occupation, l'après-guerre. Nous suivons Rosalie de son adolescence à l'âge adulte, partageons ses amours, ses déchirements, son sort cruel de femme tondue à la Libération et enfin sa renaissance avec le cirque Bouglione. Le récit offre aux lecteurs, comme le rappelle Jean Tulard, de redécouvrir les meilleurs films de Marcel (Le Jour se lève, Les visiteurs du soir et les Enfants du paradis). Rosalie Lamour est une jeune femme sensible, émouvante et belle, d'une beauté intérieure qui arradie dans tout son être.

La quatrièeme de couverture nous indique: "Un avion des forces de l'OTAN porteur d'une bombe atomique est obligé de se poser en catastrophe sur une plage près de Granville. Une petite nation, l'Albanie, dépourvue d'arme nucléaires, vole cette bombe dans lépave. Quelques heures plus tard, l'inspecteur Veber file vers Cherbourg. Et c'est le début d'une fantastique aventure qui aboutira au démantèlement du plus efficace réseau d'espionnage jamais implanté en France.

La quatrième de couv. indique : 1891. Dans le hameau de Troussebourg au coeur du pays d'Auge, la vie s'écoule paisiblement. Même l'ivrognerie de Coeur de chiffon, une chiffonnière qui sillonne le canton en compagnie de son fils simplet, Hippolyte, trouve grâce aux yeux des paysans. Léonard, cacochyme et avare, maltraite sa femme Modeste. Il héberge dans une dépendance de sa ferme, adossée à la porcherie et à l'écurie, une cousine, la jolie Alphonsine, et son vigoureux mari, Victor. Elle est employée comme servante. Lui travaille comme ouvrier agricole. En plus du gîte, le jeune couple a droit au couvert mais l'atmosphère à table est tendue car Victor est irascible. Pour venger un affront, il a égorgé l'âne d'un rival et écopé d'une semaine de prison. L'air devient irrespirable quand Léonard accueille à demeure sa mère, une octogénaire invalide, dont l'unique occupation est d'exaspérer son entourage.

Pomme est folle et s'en accommode, Lucie est faible et s'en accommode, Gilles est violent et s'en accommode, Fred est mégalo et s'en accommode. "Sugar Daddy" c'est juste une histoire d'humains qui auraient mieux fait de ne jamais se rencontrer. Un texte vif et décapant de Marion Chemin. Elle a publié dans plusieurs recueils des éditions Goater comme "Sandinista", "Little Bob Stories", "Les 7 œuvres de miséricorde". Elle signe là son meilleur petit roman, à la fois caustique et féministe.