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Après le succès de son album Have you in wilderness encensé par la critique, sa collaboration avec Jean-Michel Jarre et sa participation à la bande originale de Bleed for this de Ben Younger, la Californienne et son groupe ont enregistré In the same room en deux jours au fameux RAK studios à Londres. L'album est une relecture intimiste de titres phares des quatre opus studio de Julia Holter. C'est une introduction parfaite à la discographie d'une jeune artiste aussi brillante qu'innovante.

Cet opus de 14 titres est une véritable histoire de survie, une histoire de résilience, celle d'un groupe qui fait preuve d'audace et rejette les impulsions faciles qui consistent à répéter ce qui a déjà fonctionné. Ensemble pendant le confinement, Aimee Interrupter, son partenaire et guitariste Kevin Bivona, et ses jeunes frères jumeaux, Jesse (batterie) et Justin (basse), ont décidé de se plonger dans le travail. Après avoir construit un home studio dans leur garage, Kevin s'est chargé de la production et est devenu cette fois-ci "le responsable". Le disque a pris forme d'une manière imprévue et organique, et le processus d'enregistrement était manifestement amusant, ce qui se reflète dans le son de l'album, qui glisse à travers un spectre de punk rock haletant, de doowop, de gospel, de dancehall, et les influences habituelles du groupe.

Mené par le musicien-songwriter Saul Adamczewski (Fat White Family) et son camarade de classe Ben Romans-Hopcraft (Childhood), Insecure Men est la nouvelle signature de Fat Possum. De plusieurs manières, cette entité est le contraire de Fat White Family. Alors que les Fat White sont une "célébration de tout ce qui ne va pas dans la vie", Insecure Men, qui mêlent pop et exotica, en sont, en comparaison, les bienfaits. L'album explore des thématiques bizarres, surréalistes et sombres, et Saul utilise ses influences (qui vont de l'exotica d'Arthur Lyman, aux débuts pop électroniques de Perrey et Kingsley, en passant par la douceur des Carpenters, le songwriting d'Harry Nilsson et l'inquiétude hypnagogique évoquée par David Lynch) pour créer un univers sonore unique, entre pop ultime et étrangeté psychédélique.

Le groupe mythique de San Diego revient avec un album, le premier depuis 14 ans ! Tout au long du disque Rick Froberg (chant et guitare) compatit à la frustration et à l'apathie permanente qui semblent être une réalité dans notre vie quotidienne. "Peu importe où vous regardez, il y a toujours des gens qui disent que le monde est sur le point de se terminer. Chaque film est un film catastrophe. Je suis fasciné par ça. C'est de la folie, une prophétie qui se nourrit d'elle-même, un effet boule de neige, comme un larsens ou mes couilles sur le pare-brise." Musicalement, l'album explore les extrêmes du "son Hot Snakes". Il a été enregistré sur de courtes périodes au cours de l'année 2017, principalement à San Diego et Philadelphie avec le bassiste Gar Wood, Jason Kourkounis et Mario Rubalcaba.

Dès qu'elle a commencé à écrire cet album, Michelle Zauner de Japanese Breakfast, a su qu'elle voulait l'appeler Jubilee. Après tout, un jubilé est une célébration du passage du temps - un festival pour inaugurer l'espoir d'une nouvelle ère en technicolor brillant. Les deux premiers albums de Zauner ont été acclamés pour leur façon d'aborder l'angoisse. Aujourd'hui, à l'aube d'une nouvelle décennie, Japanese Breakfast est prête à se battre pour le bonheur, une ressource trop rare dans notre monde qui semble s'effondrer.

Deux ans après Night moves, son second album, le romanais (Romans-sur-Isère) revient avec un disque qui trace son chemin entre la Californie de David Lynch, le Springsteen intime de Darkness the edge of town et la mélancolie toujours élégante de The National. H-Burns est un habitué des grands producteurs américains. En 2013, il enregistre Off the map avec le légendaire Steve Albini. Pour Night moves en 2015, c'est avec Rob Schnapf et Greg Calbi qu'il collabore. Les dix titres sont cette fois-ci mis en lumière par les cordes de Bertrand Belin et les claviers vaporeux de Denis Clavaizolle (Bashung, Murat, Daniel Darc), avant d'être mixés et masterisés par Rob Schnapf et Greg Calbi à nouveau.

Les groupes islandais emportent la force de la nature dans leurs compositions. Ce disque est spectaculaire et apporte une véritable présence volcanique à leur rock du 21ème siècle. Leurs sonorités donnent une touche très moderne au psychédélia.