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Deux ans après leur premier album, Les conquêtes, sacré "Album révélation" aux Victoires de la Musique 2017, le trio revient avec Ces garçons-là. Un album libérateur qui fait de Radio Elvis une des grandes figures du rock français. Sans masque ni artifice, leur son neuf, produit par Pierrick Devin (Lomepal, Phoenix.) attrape d'emblée l'auditeur par le col, fort de nouvelles influences manifestement très new-yorkaises. Ces garçons-là s'inscrivent dans une tradition qui serpente dans les interlignes électriques de la pop francophone.

Reconnue comme l'une des meilleures songwriters et performer de la scène féminine française, la chanteuse s'apprête ici à rebattre les cartes et se dévoiler telle qu'on ne l'a encore jamais vue et entendue avec ce huitième album.

On avait laissé Sammy Decoster et Fabien Guidollet sur la branche de l'arbre où leur premier album, La maison sous les eaux, les avait assis en 2016 : duo acoustique aux harmonies vocales entêtantes parcourant les sous-bois d'une France rurale, largement ignorée par le milieu des musiques actuelles. Le soleil s'est couché derrière le château et a laissé la place à une nuit peuplée de créatures fantastiques tandis que Facteurs Chevaux semblent s'être réconciliés avec l'humain, auquel ils concèdent une certaine empathie, quand il veut bien se donner la peine (comme eux) de regarder vers le haut. Et de fait cet album est empreint tout au long de ses neuf titres d'une soif d'apesanteur, fuyant l'immobilisme, la boue et les rancoeurs, pour mettre en valeur l'imagination, la danse et finalement susciter l'espoir. Source : BDM [bibliothèque départementale de la Manche]